domingo, junho 22, 2008

Uma música ao Domingo





Le cœur bien au chaud
Les yeux dans la bière
Chez la grosse Adrienne de Montalant
Avec l'ami Jojo
Et avec l'ami Pierre
On allait boire nos vingt ans
Jojo se prenait pour Voltaire
Et Pierre pour Casanova
Et moi, moi qui étais le plus fier
Moi, moi je me prenais pour moi
Et quand vers minuit passaient les notaires
Qui sortaient de l'hôtel des "Trois Faisans"
On leur montrait notre cul et nos bonnes manières
En leur chantant

Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient bête
Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient c...


Le cœur bien au chaud
Les yeux dans la bière
Chez la grosse Adrienne de Montalant
Avec l'ami Jojo
Et avec l'ami Pierre
On allait brûler nos vingt ans
Voltaire dansait comme un vicaire
Et Casanova n'osait pas
Et moi, moi qui restait le plus fier
Moi j'étais presque aussi saoul que moi
Et quand vers minuit passaient les notaires
Qui sortaient de l'hôtel des "Trois Faisans"
On leur montrait notre cul et nos bonnes manières
En leur chantant

Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient bête
Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient c...

Le cœur au repos
Les yeux bien sur terre
Au bar de l'hôtel des "Trois Faisans"
Avec maître Jojo
Et avec maître Pierre
Entre notaires on passe le temps
Jojo parle de Voltaire
Et Pierre de Casanova
Et moi, moi qui suis resté le plus fier
Moi, moi je parle encore de moi
Et c'est en sortant vers minuit Monsieur le Commissaire
Que tous les soirs de chez la Montalant
De jeunes "peigne-culs" nous montrent leur derrière
En nous chantant

Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient bête
Les bourgeois c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient c...


8 comentários:

Anónimo disse...

Moi,pois, moi...AB

cereja disse...

É giro, não é...?
Como nos vamos emburguesando, e a rotação continua.

cereja disse...

Bem, quer dizer, quero acreditar que nós que continuamos a ouvir estas canções fugimos a essa 'fatalidade' de acabarmos «maître Jojo»
e «maître Pierre» e mantemos alguma irreverência e gosto de provocação.

Anónimo disse...

O cansaço ajuda um bom bocado...E já agora o Voltaire era convidado assiduo de Frederico o Grande e parece não ter ficado muito satisfeito quando percebeu que afinal era apenas uma espécie de adorno filosófico da "mesa redonda" do Imperador...Percursos..AB

Anónimo disse...

Mas voltando à letra é curioso que até o Brel,partindo do principio de que a canção tem alguma coisa de autobiográfico, podia bem ter sido alcunhado de "geração rasca"...o que não deixa de me dar vontade de sorrir...AB

Anónimo disse...

A ideia de deixares a letra é boa. Muita gente da mais velha apanha bem a canção, mas já está provado que a nova geração não é tão afrancesada...
E lendo a letra ressalta mais o final, de que eu confesso estava esquecido e dá toda a graça, com a reviravolta que faz. Só me lembrava do início e da provocação dos jovens... Estava enganado.Os jovens afinal envelhecem. :D

josé palmeiro disse...

Vantagem de só agora chegar. O trio AB; Emiéle e King, já esgotaram o que eu poderia ter dito. Obrigado!

Anónimo disse...

Estou tal como o King - não tinha ideia de que terminasse assim. Se calhar por ter fixado o refrão e a primeira estrofe.