domingo, janeiro 06, 2008

Uma música ao Domingo

Eu tinha prometido à AB que deixava aqui no Pópulo a outra canção do Boris Vian que ela desejava ouvir.
Ora as promessas são para se cumprir, portanto cá vem o Cinematografo:






Quand j'avais six ans
La première fois
Que papa m'emm'na au cinéma
Moi je trouvais ça
Plus palpitant que n'importe quoi
Y avait sur l'écran
Des drôl's de gars
Des moustachus
Des fiers à bras
Des qui s'entretuent
Chaqu' fois qu'i trouvent
Un cheveu dans l'plat
Un piano jouait des choses d'atmosphère
Guillaum' Tell ou l'grand air du Trouvère
Et tout le public
En frémissant
S'passionnait pour ces braves gens
Ça coûtait pas cher
On en avait pour ses trois francs

Belle, belle, belle, belle, comm' le jour
Blonde, blonde, blonde, blonde, comm' l'amour
Un rêve est passé sur l'écran
Et dans la salle obscurément
Les mains se cherchent, les mains se trouv'nt
Timidement
Gare, gare, gare, gare, la revoilà
Et dans la salle plus d'un cœur bat
La voiture où elle se croit en sûr'té
Vient de s'écraser par terre
Avec un essieu cassé
Le bandit va pouvoir mettr' la main
Sur le fric, c'est tragique
Non d'un chien
C'est fini, tout s'allume
A mercredi prochain

Maintenant ce n'est
Plus mon papa
Qui m'accompagne au cinéma
Car il plante ses choux
Là-bas pas loin de Saint Cucufa
Mais j'ai rencontré
Un Attila
Un moustachu un type comme ça
Il ador' aller le mercredi
Dans les cinémas
Bien sûr c'est dev'nu l'cinémascope
Mais ça r'mue toujours et ça galope
Et ça reste encor' comme autrefois
Rempli d'cov'boill's sans foi ni loi
Et de justiciers qui vienn'nt fourrer
Leur grand pied dans l'plat

Gare, gare, gare, gare, Gary Cooper
S'approche du ravin d'enfer
Fais attention pauvre crétin
Car Alan Ladd n'est pas très loin
A cinq cents mètres il log' un' balle
Dans un croûton d'pain
Gare, gare, gare, gare, pendant c'temps-là
Je sens qui m'serr' dans son grand bras
Le fauteuil où je m'croyais en sûr'té
N'empêche pas cett' brut' d'essayer
De m'embrasser
J'ai pas vu si Gary s'rait gagnant
Mais comm' c'est l'cinéma permanent
Mon chéri rappell' toi on est resté un an
Et on a eu beaucoup d'enfants.

8 comentários:

Anónimo disse...

Achava que conhecia quase tudo, mas esta canção não conhecia.
Obrigada!

Anónimo disse...

Nem eu!
Começar o Domingo a cantar é uma boa iniciativa do Pópulo.

Anónimo disse...

Pois, como eu calculava, o Vian tem muita coisa que não é conhecida e é pena porque só mesmo ele faz canções com um humor tão especial...AB

Anónimo disse...

E boa ideia teres começado a juntar as letras. Neste caso é fundamental.
Creio que, lá muito ao longe, me recordo de qualquer coisa como esta canção. Mas mesmo muito ao longe... até tenho dúvidas se a conhecia ou não.
Mas soa-me a recordação o
«Belle, belle, belle, belle, comm' le jour
Blonde, blonde, blonde, blonde, comm' l'amour»
assim como depois o
«Gare, gare, gare, gare, la revoilà
Et dans la salle plus d'un cœur bat»
Sim. Recordo disto. Mas vagamente...

josé palmeiro disse...

Estou com a maioria, não conhecia.
Fiquei a conhecer e a gostar ainda mais do Vian, se isso é possível. Saúdo-te pelo bom trabalho apresentado.

Anónimo disse...

Mas onde encontras estas coisas?
Na net não se encontram, e os discos de vinil não dá para passar para aqui.
Que habilidosa...

Anónimo disse...

Que humor!
E que surpresa!

Anónimo disse...

Também não conhecia.
E com a letra fica muito mais fácil acompanhar a canção.