domingo, dezembro 16, 2007

Uma música ao Domingo

Uma época inesquecível para muitos.


Tous les jours de la semaine
Sont vides et sonnent le creux

Bien pire que la semaine

Y a le dimanche prétentieux

Qui veut paraître rose

Et jouer les généreux

Le dimanche qui s'impose

Comme un jour bienheureux

Je hais les dimanches !

Je hais les dimanches !


Dans la rue y a la foule

Des millions de passants

Cette foule qui coule

D'un air indifférent

Cette foule qui marche

Comme à un enterrement

L'enterrement d'un dimanche

Qui est mort depuis longtemps.

Je hais les dimanches !

Je hais les dimanches !


Tu travailles toute la semaine
et le dimanche aussi
C'est peut-être pour ça

que je suis de parti-pris

Chéri, si simplement

tu étais près de moi

Je serais prête à aimer

tout ce que je n'aime pas
.

Les dimanches de printemps

Tout flanqués de soleil

Qui effacent en brillant

Les soucis de la veille

Dimanche plein de ciel bleu

Et de rires d'enfants

De promenades d'amoureux

Aux timides serments

Et de fleurs aux branches

Et de fleurs aux branches


Et parmi la cohue

Des gens, qui, sans se presser,

Vont à travers les rues

Nous irions nous glisser

Tous deux, main dans la main

Sans chercher à savoir

Ce qu'il y aura demain

N'ayant pour tout espoir

Que d'autres dimanches

Que d'autres dimanches


Et tous les honnêtes gens

Que l'on dit bien-pensants

Et ceux qui ne le sont pas

Et qui veulent qu'on le croie

Et qui vont à l'église

arce que c'est la coutume

Qui changent de chemise

Et mettent un beau costume

Ceux qui dorment vingt heures

Car rien ne les en empêche

Ceux qui se lèvent de bonne heure

Pour aller à la pêche

Ceux pour qui c'est le jour

D'aller au cimetière

Et ceux qui font l'amour

Parce qu'ils n'ont rien à faire

Envieraient notre bonheur

Tout comme j'envie le leur


D'avoir des dimanches

De croire aux dimanches

D'aimer les dimanches

Quand je hais les dimanches ...


12 comentários:

Anónimo disse...

Não se faz Èmiele...isto hoje já está dificil, até porque Je hais les dimanches...Se não é o Tabou é uma boa recriação.A primeira canção que ouvi dela chamava-se "les Dames de la Poste" e foi cá um murro no estomago...Bom ,vou arejar, e mais para logo já volto(com o natalicio do frontespicio não estava á espera desta desconstrução)AB

Anónimo disse...

Revivalismo? Nem sequer. Uma época muito importante para quem é bastante mais velho, mas de relembrar sempre.
Boa ideia deixares a letra, a dicção nem sempre é perfeita e que não domine o francês muito bem, perde o conteúdo.
Mas mais uma vez, aplausos.

Anónimo disse...

Estas tuas escolhas musicais são um alívio para o bombardeamento anglo-saxónico actual.
Que mais não fosse, vinha ao teu blog por isto!

Anónimo disse...

Para a AB:
«Je suis la honte de la ville
Je suis celle qu'on n'reçoit nulle part
Les filles comme moi, les inutiles
Il vaut mieux les t'nir à l'écart
On fait semblant de n'pas m'connaître
Parce que j'ai eu plusieurs amants
Mais y a des yeux derrièrE les f'nêtres
Pour surveiller tous mes mouvements
Je suis la terreur des familles
Le scandale de tous les gens bien
Je fais trembler les vieilles filles
Je fais rêver les collégiens

Les dames de la poste
S'en vont par trois
En quittant la poste
A six heures trois
Les dames de la poste
Se donnent le bras
Elles, on les accoste
Tandis que moi
Lorsque je passe dans la rue
Il y a personne qui me salue
Personne qui m'aime et ou qui me voit
Les gens bien me montrent du doigt
Les dames de la poste
S'en vont par trois
En quittant la poste
A six heures trois
Les dames de la poste
Se donnent le bras
Elles, on les accoste
Moi pas !

On a dit que l'fils du notaire
S'était tué par amour pour moi
Au fond j'sais bien qu's'il a fait ça
C'était pour embêter son père
SeulEment voilà, tous? ils m'en veulent
Comme si j'y avais quelquE chose à voir
Et les voilà qui m'font la gueule
Parce que je m'habille tout en noir
Non je n'mets pas de rouge à lèvres
J'ai des ch'mises et des bas de soie
Tant pis pour tous ceux qui en crèvent
Chaque soir y a un homme chez moi.

Les dames de la poste
S'en vont par trois
En quittant la poste
A six heures trois
Les dames de la poste
Dans leur lit froid
Rêvent de timbres-poste
Tandis que moi
Je fais des rêves de jeunesse
Je fais des rêves de caresses
J'aime la vie, j'aime l'amour
Et je sais qu'on trouvera un jour
Parmi les timbres-poste
Et les mandats
Toujours fidèles au poste,
A six heures trois
Les dames de la poste,
Les bras en croix
Mortes dans leur poste...
Et moi pas !»

O impressionante é que qualquer destas duas canções anti-burguesas e desafiadoras, têm um travo de romantismo e um grande amor à vida.

Que bom ouvir isto, Emiéle.

cereja disse...

Oh, AB!!!!
«O natalício do frontespicio»!!!!! Ainda por cima rima, uma rim difícil para caraças!!!! Tu és tramada!
Mas olha que aqui a Mary, até disse lá para cima que esta era uma das graças do Pópulo, apanhar as bolas de vários lados.
E realmente apeteceu-me dar «um arzinho» festivo aqui ao blog, mesmo que seja só por 15 dias. Tá tudo explicado aqui mesmo em baixo... E um raminho de abeto mais umas bolas não faz mal a ninguém.
Quanto à nossa Greco, podia ser qualquer uma dessas canções. Tenho em vinil esse grupo de que falas todo junto. Em versão CD tenho umas 14 com uma que ainda aqui um dia deixo, porque gosto imenso : Je suis comme je suis.
Mas hoje não me apeteceu andar a gravar daqui e dali, fui mais preguiçosa. Por outro lado achei piada ao Tabou (se não é, parece)

josé palmeiro disse...

Foi bom teres-nos devolvido a Juliette Greco, as sua palavras e a sua capacidade interpretativa.
Foi importante para mim, apesar da Joaninha, assim me/nos considerar, " bastante mais velhos".

Anónimo disse...

Eheheheh!!!
Oh Zé, falei em quem é bastante mais velho do que faixa etária que hoje está na berra.
Também entro nesse grupo, olha lá...
:))))
aqui a mulher-de-mais-de-cinquenta, se calhar é mais nova do que eu!

Anónimo disse...

Gulp!! Cof...cof...
A carapuça enfia-se é a mim. Quando me metes estas canções neste francês muito rápido, perco-me por completo! Ainda bem que acrescentaste a letra, ou não tinha entendido nada.
Confesso que é mesmo outra geração.

Anónimo disse...

Espera lá, a palavra está errada. Não é «confesso», que eu não fiz nenhum pecado, é «reconheço».
Reconheço que é mesmo outra geração, assim é que é!

josé palmeiro disse...

Desculpa lá, Joaninha, só aproveitei a deixa.

Anónimo disse...

Obrigada,Mary.Eu sei a letra de cor(quási).Não sei se é revivalismo ou não mas estas canções(nem todas da Greco)são tão históricas como todo o pós-guerra francês ou tão filosóficas como o "existencialismo".Quanto ao Prévert já é outra coisa e para a panóplia ficar completa falta um Vian que não seja o "Deserteur"mas que podia ser o "je suis snob"por exemplo que tenho a certeza que com a letra transcrita o Raphael ia adorar.AB

cereja disse...

OK, AB. Fica prometido para a semana. Também penso que o Raphael ia achar interessante.